Le géoréférencement consiste à rattacher des données à des coordonnées géographiques, sur un référentiel appelé "Système Lambert" (localisation dans l'espace à l'aide de coordonnées). Dans notre cas, il consiste à superposer plusieurs images (planches cadastrales) ou photographie de manière à les faire coïncider.
La digitalisation consiste à transformer des images raster (images bitmap) en fichiers vectoriels.
De ce fait, nous redessinons tous les éléments demandés sur différents niveaux (ou couches), suivant la norme établie dans le cahier des charges (Normes DDE, DGI-EDIGEO, ou personnalisée).
La digitalisation (ou vectorisation) d'une image raster telle que ci-dessous consiste à reproduire son contenu à l'aide d'éléments géométriques simples (segments de droite, arc de cercle, polygones, etc.).
L'image digitalisée obtenue est une image en mode "vecteur" ou image vectorielle.
Chaque élément (vecteur) est classé selon sa nature graphique (voiries, bâtiments,...) et peut être associé à diverses informations textuelles (numéro d'une parcelle, nom de lieu-dit, nom des voiries...).
L'un des avantages d'une image digitalisée est de pouvoir isoler les différents éléments graphiques dans des couches ou calques distincts (couche des parcelles, couche des bâtis, couche des voiries...). Cela permet à l'utilisateur de n'afficher et de ne traiter que les catégories d'objet qui le concernent en fonction de son activité. Le fichier est allégé (affichage plus rapide), l'opérateur n'est pas perturbé par des éléments "parasites" et le contrôle est facilité (affectation de couleurs...).
Le cadastre détient sa propre vérité, section par section, donc les limites de section ou de communes sont souvent incohérentes. Notre travail consiste à déformer dans une certaine tolérance (tout en assurant une cohérence topologique) les limites des fichiers raster ou vecteur, afin d'obtenir un plan d'ensemble de la commune assemblée.
Nous réceptionnons les différentes planches cadastrales constituant tout ou partie d'une commune sous forme papier. A l'aide du scanner, nous numérisons ces plans sous forme d'images au format TIFF à moins que les planches nous soient directement livrés sous forme de fichiers.
Nous nettoyons (suppression des points parasites, retrait du cartouche, etc.) puis redressons chacun des fichiers TIFF afin de les géoréférencer (dans un système Lambert par exemple).
A l'aide d'outils spécialisés, nous assemblons les fichiers TIFF les uns aux autres afin d'obtenir une continuité territoriale :
